Le 27 août 2016, pour la première fois, nous quittons l’Union Européenne avec la certitude de ne pas y revenir de sitôt ! C’est aussi la première fois que nous passons une véritable frontière, avec un poste de douane.
Et traverser une frontière par la voie terrestre est très différent que de la passer par la voie des airs. En effet, en compagnie d’Olga et André, nos deux amis Russes qui nous ont prit en auto-stop quelques mètres avant la frontière, nous attendons plus de 45 minutes dans la voiture avant de pouvoir faire notre demande d’entrée. Mais le temps de remplir tous les papiers demandés par la douane (comme personne ne parle anglais, ce n’est pas évident !) et que la voiture soit fouillée, nous passons en tout plus de 2 heures avant de pouvoir enfin entrer en Russie.
Quel soulagement de pouvoir enfin regarder à travers la vitre de la voiture et de savoir que l’on est dans un pays totalement atypique (et visiblement étrange si l’on se fie à tout ce que l’on peut entendre dans les médias).
Nous montrons à Olga et André notre petit texte (traduit en Russe par Alex en Lettonie) expliquant que nous recherchons l’hébergement chez l’habitant. Olga accepte tout de suite, mais il faut beaucoup plus de temps à André pour finalement dire oui ! C’est donc jusqu’à Vyborg que nous continuons notre route à l’arrière de leur voiture.
Comme il est tôt, ils nous proposent de manger chez eux avant d’aller se balader en ville. Le problème, c’est qu’en acceptant avec plaisir le repas, nous ne nous attendions pas à manger quelque chose d’aussi dépaysant…
Olga nous sert deux grosses assiettes de ce qu’ils appellent du « foie gras ». Mais pour une fois, ce nom est à prendre au premier degré ! Il s’agit en fait d’un énorme gâteau fait de deux couches en alternance : du foie de bœuf et de la mayonnaise ! Ce gâteau fait 4 à 5 étages et pour ne pas paraitre impolis on doit se forcer à manger les énormes parts qu’elle nous sert…autant dire que notre estomac a crié au secours durant toute l’après-midi !
Si c’est ça la culture culinaire de la Russie…on n’est pas sortis de l’auberge !
C’est donc l’estomac un peu trop lourd que nous partons à la découverte de notre première ville Russe. Très vite, on se rend compte que tout y est laissé à l’abandon ! Les rues sont délabrées et les façades des bâtiments mériteraient un bon rafraichissement !
Même le château de Vyborg n’est pas entretenu. Et c’est bien dommage, car il pourrait être vraiment plus joli si la ville s’occupait de lui !
Malgré ces petites déceptions, nous passons un excellent moment avec Olga et André. Ne parlant anglais ni l’un ni l’autre, l’échange n’est pas évident, mais c’est dans ces moment-là que les mimes peuvent être d’un grand secours, et qu’on échange parfois plus qu’avec de simples mots !
Par pure gentillesse, Olga s’arrête même à un supermarché pour acheter à Florine, toussant depuis quelques jours, une écharpe pour protéger sa gorge du froid !
Après la visite de la ville, ils nous conduisent au très beau Parc de Monrepos (dans lequel nous entrons en passant par la forêt pour ne pas payer l’entrée… Mais cette pratique semble courante pour les Russes puisque nous croisons des dizaines de personnes sur le chemin !)
Après cette première journée de visite en Russie, nous retournons chez Olga et André passer la nuit.
On se sent comme à la maison grâce à leur accueil si généreux !
Le soir, le repas est plus facile à digérer : nous avons droit à du gâteau au chocolat en dessert !
Dans la soirée, le fils, Pacha, vient rendre visite à ses parents. Et il parle anglais ! L’occasion pour Olga de faire traduire toutes les questions qu’elle souhaite apparemment nous poser depuis que nous nous sommes rencontrés !
En discutant avec Pacha, celui-ci nous apprend que le lendemain il ne travaille que le soir, et que si on le souhaite, il peut nous conduire jusqu’à Saint Pétersbourg dans l’après-midi ! Rendez-vous est donc prit à midi. Nous installons notre lit sur le canapé du salon pour la nuit, en rêvant que la suite de la Russie se passe aussi bien que cette première journée !
Le lendemain, nous sommes très déçus de voir qu’Olga est déjà partie, alors que nous n’avons pas eu le temps de lui dire au revoir ! André nous offre le petit déjeuner puis nous regardons avec lui la télévision ainsi que des photos de certains de leurs voyages en attendant l’arrivée de Pacha.
En arrivant, celui-ci nous explique que sa mère est partie très tôt ce matin pour l’église orthodoxe, où elle est bénévole. Mais elle ne nous a pas oublié pour autant puisque qu’elle a demandé à son fils de nous transmettre plusieurs cadeaux : un sirop pour la toux fait par sa grand-mère (créé à partir d’un mélange d’herbes médicinales et de Vodka…), ainsi qu’un de ses portraits de St Nicolas, censé protéger les voyageurs, qui orne habituellement son autel de prière.
Nous ne pouvons accepter ces cadeaux sans la remercier comme il se doit ! Sur la route pour aller à Saint Pétersbourg, Pacha accepte donc de s’arrêter à l’Eglise où travaille Olga. Elle nous accueille très chaleureusement et nous offre des crêpes ainsi que du thé (qu’elle s’occupe normalement de vendre aux visiteurs de passage).
Chose exceptionnelle, elle demande même au Pope l’autorisation de nous faire visiter l’intérieur de l’église (ce qui est normalement interdit si l’on ne vient pas prier) ainsi que de filmer ses décors somptueux. Et le Pope accepte !
C’est donc tout excités que nous entrons dans cette superbe église (après que Florine ait revêtu une jupe et un châle, obligatoires pour pénétrer dans les églises orthodoxes).
A l’intérieur, une des femmes qui travaille avec Olga nous offre une poignée entière de bonbons, et appelle son fils afin qu’il puisse nous faire une visite guidée en anglais par téléphone. Cette femme bénit également le portrait de St Nicolas offert par Olga.
Après cette incroyable expérience, nous devons malheureusement repartir (il commence à se faire tard, et Pacha doit bientôt rentrer pour commencer son travail). Olga nous prend dans ses bras au moment des adieux, les larmes aux yeux. Il est vraiment très difficile de dire au revoir à cette femme qui nous a tant donné ! En espérant que nous pourrons de nouveau faire de telles rencontres par la suite.
En tout cas, nous sommes heureux de découvrir par nous-même l’accueil et la gentillesse Russe, totalement en décalage avec l’image que l’on s’en faisait ! A ce moment-là, nous sommes persuadés que la suite se passera tout aussi bien.
Mais pour l’instant, il faut aller à Saint Pétersbourg. Et la découverte de la conduite Russe nous fait déjà douter du côté idyllique de ce pays. On comprend vite qu’ici, la règle…c’est qu’il n’y en n’a pas ! Chacun conduit comme il veut, à la vitesse qu’il souhaite !
Il n’est pas rare de voir 3, 4 voire 5 lignes de voitures, sur des voies prévues pour 2, passant les unes à côté des autres, parfois à seulement quelques centimètres et à une vitesse folle. Sans oublier les centaines de voitures garées le long de la route, sur la voie d’arrêt d’urgence, sans aucune raison. Le problème, c’est que cette voie est également utilisée par les camions pour se ranger lorsque 2 voitures veulent le doubler en même temps. Les accidents sont donc à chaque fois évités de justesse ! Et il faut dire que Pacha est loin de se classer dans la catégorie des meilleurs conducteurs…
C’est donc après quelques frayeurs, et environ 1 heure d’embouteillages à l’arrivée à St Pétersbourg, qu’il nous dépose à une station de métro à l’extérieur de la ville. Cette petite station est entourée par un projet de logements en construction, le plus grand que l’on n’ait jamais vu : environ 10 000 appartements ! De quoi attirer encore plus d’habitants dans cette ville déjà surpeuplée.
En attendant, on rejoint le centre-ville en métro. Et s’il y a bien une chose qui n’est pas cher en Russie, c’est le prix des transports en commun ! On ne paye en effet que 50 centimes par personne pour parcourir plus de 10 kilomètres !
Arrivés dans le centre de Saint Pétersbourg, nous sommes directement subjugués par la grandeur de cette ville ! Tout ici est démesuré : la largeur des rues et des canaux qui couvrent l’ensemble du centre, le nombre de personnes se baladant dans les rues ainsi que les couleurs et les finitions des cathédrales orthodoxes que l’on aperçoit un peu partout.
De plus, nous sommes étonnés par la propreté ! Aucun déchet ni dans l’eau ni dans les rues, et on se sent presque autant en sécurité que dans les villes d’Europe du Nord ! Nous ne nous attendions pas à un niveau de richesse si élevé. La comparaison avec la pauvreté des maisons que nous avons vu à l’ouest du pays est saisissante !
La Russie est décidément une très grande surprise, et on ne regrette pas d’avoir payé si cher pour obtenir nos VISAS.
Nous avons prévu de rester plusieurs jours à Saint Pétersbourg, alors inutile de se bousculer à visiter aujourd’hui. Pour l’instant, nous voulons juste déposer nos sacs à dos quelque part. Malheureusement, nous attendions des nouvelles d’Alex (rencontré en Lettonie) qui devait nous obtenir un contact pour un logement. Mais n’ayant pas de nouvelles, nous sommes malheureusement obligés de réserver un hôtel sur internet.
Nous passons en tout plus de 2 heures à chercher cet hôtel dans la ville. Il n’est indiqué sur aucun panneau, et l’adresse donnée sur internet est fausse. Finalement, après avoir demandé de l’aide nous finissons par atterrir devant une porte cachée en sous-sol, sous un magasin. L’hôtel est bien ici…il fallait le trouver !
En tout, nous restons 5 jours à Saint Pétersbourg. Il n’en fallait pas moins pour visiter cette ville gigantesque ! Nous changeons d’hôtel au bout de 2 jours, et de nouveau, nous passons plus d’une demi-heure à chercher l’entrée (qui se trouve cette fois-ci dans une cour intérieure imbriquée dans une autre cour intérieure, sans aucune indication sur la porte). Il est facile de perdre patience en Russie, surtout que personne ne parle anglais, et que personne ne fait le moindre effort pour essayer de nous comprendre.
Mais Saint Pétersbourg est une ville magnifique. Durant 5 jours nous ne faisons que marcher, passant de petites îles en petites îles dans l’espoir de voir tout ce qu’il y a à voir. Nous marchons parfois plus de 15 kilomètres dans la journée, et pourtant il manque toujours un ou plusieurs bâtiments que l’on n’a pas eu le temps d’aller voir !
Dans chaque rue on peut observer des bâtiments gigantesques (souvent jaunes), d’une propreté impeccable et d’une utilité que l’on comprend rarement (bien sûr, rien n’est traduit en anglais ou très peu ! On se contente donc juste de prendre des photos et de trouver ça beau).
Dans la ville nous passons également devant beaucoup de cathédrales orthodoxes, d’une couleur toujours criarde (rose, bleue, jaune etc…).
Le deuxième jour de notre séjour, nous nous laissons tenter par la visite de la première cathédrale aperçue à notre arrivée, et qui surpasse en beauté toutes celles visitées par la suite : la cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé. L’entrée est chère, et il n’est pas dans notre habitude de payer pour visiter quoi que ce soit. Mais nous ne reviendrons pas tous les jours en Russie, et quand on voit l’extérieur de cette église, on ose à peine imaginer ce à quoi peut bien ressembler l’intérieur !
Une fois passé la porte, nos doutes sont effacés en quelques secondes. Malgré le monde impressionnant venu apprécier comme nous la visite, c’est les yeux pétillants que nous observons autour de nous. Il n’y a pas un seul centimètre-carré de cette église qui n’est pas recouvert par de la mosaïque !
Du sol au plafond, de tous petits carrés sont collés afin de créer des centaines de tableaux représentant le Christ.
L’ensemble a beau être surchargé et très coloré, cela ne nous empêche pas d’en apprécier chaque recoin. L’Eglise n’est bien sûr qu’une seule pièce à visiter, mais nous passons tout de même plus d’une demi-heure à l’intérieur. On ne reverra sans doute jamais quelque chose comme ça, alors autant en profiter !
Après cette Eglise, toutes les autres nous paraissent bien fades (mais tout de même très impressionnantes). Heureusement, la plupart d’entre elles nous ont sauvés lorsque nous avions besoin de nous abriter en vitesse ! En effet, c’est sous la pluie que nous avons passé pratiquement l’ensemble de notre séjour à Saint-Pétersbourg. Et voir les rues inondées, comme par exemple dans le grand marché de la ville, avec des torrents dévalant les rues est une expérience très surprenante.
Ce n’est que la veille de notre départ que le soleil fait finalement son apparition. Nous en profitons pour continuer notre visite de la ville, au milieu des canaux et des parcs parfaitement entretenus.
Nous visitons également la Forteresse Pierre-et-Paul (une île à elle seule), aujourd’hui transformée en musée militaire et qui comprends plusieurs bâtiments, y compris la Cathédrale Pierre-et-Paul où sont enterrés tous les empereurs russes depuis Pierre le Grand.
Lors de notre dernier jour dans la deuxième plus grande ville du pays, nous nous préparons à rester enfermés toute la journée ! En effet nous sommes le 1er Septembre. Et comme tous les premiers jeudis du mois, l’entrée à l’Ermitage, le plus grand musée du monde, est gratuit ! A la base, nous ne souhaitions rester que 2 ou 3 nuits à Saint Pétersbourg. Mais nous nous sommes rapidement rendus compte que si nous restions quelques jours de plus afin de profiter de l’entrée gratuite au musée, l’argent dépensé ne serait pas beaucoup plus élevé (le prix d’entrée au musée étant le même que 2 nuits d’hôtel). Et 2 jours de visites supplémentaires n’étaient pas de trop !
C’est donc vers 10h30 (heure d’ouverture) que nous arrivons sur la place du Palais le 1er Septembre. Cette place vaut presque à elle seule le voyage vers Saint Pétersbourg ! D’une dimension inimaginable, elle est entourée de deux bâtiments tout aussi grandioses l’un que l’autre. D’un côté, un bâtiment bleu d’une architecture impensable en Europe, abrite le musée de l’Ermitage.
De l’autre, un magnifique bâtiment jaune d’une longueur deux fois plus élevée que son voisin…et dont on ne connaît pas non plus l’utilité !
A lui seul, l’Ermitage mérite au minimum 3 jours de visite ! C’est d’ailleurs le temps qui est conseillé par tous les voyageurs qui s’y sont rendus. Mais nous, nous n’avons qu’une seule journée. Déjà parce que l’entrée gratuite ne dure qu’un jour, et aussi parce que ce soir nous voulons partir en direction du Sud-Est, vers Moscou.
C’est après presque 1 heure de queue que nous parvenons finalement à entrer dans le musée.
Après avoir déposé nos gros sacs à la bagagerie (une première fois refusés sans aucune raison, puis finalement acceptés à un second guichet), nous montons directement au deuxième étage. En effet, le musée est noir de monde ce jour-là, et pour ne pas se mélanger au gros flot de touristes, nous souhaitons visiter le musée dans le désordre.
Nous passons environ 6 heures dans ce musée. Mais avec pas moins de 400 salles à voir, c’est au pas de course que nous sommes obligés de visiter ! Au deuxième étage, nous sommes plus impressionnés par les magnifiques salles, retraçant les intérieurs d’anciens palaces, que par les œuvres d’art.
Chaque pièce est plus extraordinaire que la précédente, et aussi beaucoup plus colorée ! On y retrouve toutes les couleurs criardes, si appréciées des russes : du rouge, du bleu, du jaune et surtout beaucoup de dorures.
La salle la plus extraordinaire est celle de l’Eglise du Palais d’hiver, avec un chargement de dorures que l’on ne retrouve dans aucune autre pièce.
Mais qu’on le veuille ou non, le musée de l’Ermitage est surtout connu pour abriter la plus grande collection d’art du monde. Il recense en effet pas moins de 60 000 œuvres et antiquités (sans compter environ 3 autres millions d’objets stockés dans les réserves), provenant du monde entier.
Au deuxième étage, nous pouvons apprécier des tableaux et toutes sortes de collections provenant de Russie, de France, des Flandres, d’Italie, d’Espagne, d’Allemagne, d’Angleterre etc…
Après déjà plusieurs heures de visite, nous passons au rez-de-chaussée, où nous pouvons observer des antiquités grecques et romaines, ainsi que de l’ancienne Egypte.
Totalement en décalage, nous avons également accès à une exposition temporaire sur la haute couture Russe. On se demande vraiment ce que ça vient faire là !
Dans l’après-midi, nous prenons des sandwichs à la cafétéria du musée (à un prix bien sûr totalement exorbitant, bien loin des quelques euros des menus que l’on peut trouver en ville) avant de passer au troisième étage. Là, on peut observer des objets provenant de l’art islamique, byzantin, ou encore d’Asie centrale.
Alors qu’il est déjà tard, nous finissons notre visite par le rez-de-chaussée, où nous avons oublié de visiter quelques salles présentant les antiquités sibériennes, caucasiennes etc… Cette partie de musée est beaucoup plus vieille que les autres. Elle est beaucoup moins entretenue et il est difficile de la trouver. C’est sans doute pour ça que personne ne vient la visiter.
En fin d’après-midi, nous quittons finalement cet incroyable musée. Malgré tout, une journée entière de visite est très fatigant, et nous ne sommes pas sûrs qu’y retourner le lendemain nous aurait plu. Nous gardons tout de même un excellent souvenir de notre visite de Saint-Pétersbourg, et de ce musée hors norme.
Après avoir quitté la place de l’Ermitage et prit un métro pour s’éloigner du centre, nous tentons de faire de l’auto-stop en direction du Sud-Est, dans une zone assez dangereuse, où les voitures roulent très vite. Mais nous n’avons pas le choix, il n’existe pas d’autre spot possible ! Nous restons 1 heure à attendre (une seule voiture s’arrête, mais en entendant que nous parlons anglais, le chauffeur nous fait signe que finalement, il ne va plus à Moscou). Alors que la nuit tombe, nous laissons tomber l’idée de l’auto-stop et décidons de prendre le bus.
Mais en Russie, rien n’est simple, et prendre un bus peut s’avérer être une véritable épreuve. Il n’existe en effet pas de vraie gare, avec les circuits de bus dessinés. Les noms des destinations sont écrits sur le devant du bus (en cyrillique bien sûr), mais nous n’avons aucune idée d’où nous devons aller pour nous rapprocher de Moscou ! Les noms ne nous disent absolument rien, et quand nous tentons de demander de l’aide aux personnes attendant leur bus où aux chauffeurs eux-mêmes, personne ne parle anglais et chacun nous donne une information différente. On hésite à prendre un bus au hasard, juste pour sortir de la ville.
Mais finalement, nous prenons la décision de réserver un nouvel hôtel et de quitter la ville en train le lendemain. Nous retournons donc dans le centre-ville en métro pour une nuit. Pour une fois, nous trouvons facilement notre hôtel, et c’est dans une très bonne chambre que nous passons notre dernière nuit à Saint-Pétersbourg. Demain nous partons en direction d’une petite ville, située à 300 kilomètres d’ici, dont on ne connaît rien. C’est l’aventure !
Pour l’instant, nous ne sommes vraiment pas déçus de la Russie, malgré le côté très rustre des habitants et leur obsession à ne pas vouloir nous répondre juste parce qu’ils ne parlent pas anglais !
On verra comment se passe la suite.
Saint Pétersbourg est vraiment une destination attirante.
Merci pour vos magnifiques photos qui nous font découvrir ces trésors. En particulier le musée de l’Ermitage ! C’est superbe, on en prend plein les yeux !
Nous pensons bien à vous.
Bisous à tous les deux.
Saint-Pétersbourg est effectivement sans doute la plus belle ville que nous ayons visité en Europe. Le musée de l’Ermitage et la place de Palais sont à couper le souffle, mais malheureusement les photos ne rendent pas grand chose par rapport à la réalité.
En espérant que ces photos vont inspirer votre prochain voyage ! ^^
Bisous à bientôt
Florine et Julien
Merci de nous faire partager vos pérégrinations, vos textes sont très bien écrits,j’aime vraiment beaucoup.Bonne continuations.Clo
C’est toujours un plaisir de faire partager nos expériences. Merci de continuer à nous suivre !
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Julien et Florine