Le 16 mai, deux semaines après avoir récupéré notre van, nous voici au milieu du paysage sans doute le plus incroyable de toute la Nouvelle-Zélande : le Parc National Tongariro, et ses extraordinaires volcans. En particulier le Mont Ngauruhoe, qui culmine à 2 291 mètres et qui a servi de décor au Seigneur des Anneaux (pour changer). Vous connaissez « La Montagne du Destin » ? Et bien c’est celle-ci… Impressionnant non ?
Archives de l’auteur : Julien et Florine
55 – Un petit bout de chemin sur quatre roues
A l’occasion de l’anniversaire de Julien (que nous avons fêté lors de notre séjour à Sydney), ses parents nous font la très grande surprise de nous offrir un cadeau qui ne pouvait pas nous faire plus plaisir à ce niveau du voyage : la location d’un van aménagé avec lequel nous allons passer un mois sur les routes de Nouvelle-Zélande !
54 – Les couleurs automnales de la Nouvelle-Zélande
Nous ne sommes même pas encore montés dans l’avion en direction de la Nouvelle-Zélande, que déjà nous sommes bloqués par des problèmes administratifs. En effet, au moment de l’enregistrement à l’aéroport de Sydney, on nous demande de justifier notre destination après la Nouvelle-Zélande, c’est à dire les États-Unis. Sauf que nous avons beau montrer notre réservation d’avion prévu 6 semaines plus tard, rien n’y fait : il faut notre demande de VISA également. Mais comme nous ne quittons pas le pays avant un moment, nous ne l’avons bien entendu pas encore fait !
53 – Retour à la civilisation dans l’est australien
Après avoir longé la côte est de l’Australie durant quelques semaines, nous nous retrouvons de nouveau dans les terres.
De Toowoomba, où notre hôte de Brisbane, David, nous dépose de bon matin, nous trouvons facilement une voiture, puis une autre qui nous conduit jusqu’à Stanthorpe. Cette dernière est conduite par Jim, un homme très gentil, mais qui en tant que Témoin de Jehovah nous parle beaucoup de sa religion. Finalement, il nous invite à planter la tente dans son jardin. Il vit dans une grande ferme isolée avec sa femme, Moreen, malheureusement atteinte d’une tumeur au cerveau. Lorsqu’elle se réveille et nous trouve dans sa maison, elle a d’abord une réaction affolée, et nous agrippe le bras pour nous forcer à sortir. Mais après quelques minutes d’explications avec son mari, elle nous sert finalement dans ses bras en nous souhaitant la bienvenue.
52 – Poursuivis par le cyclone Debbie
Le 25 mars, une semaine après notre arrivée, nous quittons la magnifique île de Magnetic, afin de nous éloigner le plus possible du cyclone Debbie qui se dirige droit vers la côte est de l’Australie. Le lendemain, en début d’après-midi, nous arrivons à Mackay. Ne voulant pas dormir dehors cette nuit-là, avec les vents qui commencent à souffler fort, nous faisons des demandes de logement sur le site internet couchsurfing. Car le problème, c’est que les abris anticycloniques ne sont ouverts que lors des cyclones de catégorie 5. Or celui-ci n’est « qu’un » catégorie 4 (220km/h attendus, c’est déjà pas mal!). Quant aux hôtels, ils sont hors de prix et pour la plupart déjà complets.
51 – L’Australie du Nord : entre désert et paradis bleuté
On peut le dire, l’Asie nous aura émerveillé par endroit, déçu par d’autres. Mais une chose est sûre : nous ne ressortons pas indemnes de notre découverte de ce continent. Nous en ressortons surtout très fatigués et avec malgré tout beaucoup de soulagement de le quitter, pour retrouver un mode de vie un peu plus proche de celui que nous avons laissé derrière nous, en France.
50 – Repos et escapades sous-marines à Bali
Dés notre descente du bateau à Bali, en provenance de l’île de Java, nous nous faisons harceler par une compagnie de bus qui se dirige vers Dempasar, ville principale de l’île et où notre hôte de ce soir doit venir nous chercher. Les employés de la compagnie nous agrippent presque le bras pour nous forcer à monter dans le bus, sans nous laisser le loisir de comparer leurs prix avec d’autres compagnies présentes dans le port. Et en plus ils ont le culot de nous hurler dessus pour que nous montions plus rapidement. L’accueil est encore pire qu’au Vietnam, ça promet !
49 – L’Indonésie sur un air de musique
Il ne nous faut que 45 minutes en bateau pour rejoindre l’île Indonésienne la plus proche de Singapour : Batam. Loin d’être l’île la plus touristique du pays (l’Indonésie en compte plus de 13 000 !) nous avons choisis de nous y arrêter quelques jours avant de nous rendre sur Java.
Le passage à la frontière est très rapide, mais nous sommes étonnés de voir que nous devons à tout prix déclarer une religion avant de rentrer sur le territoire, et que seulement certaines sont autorisées. Heureusement, le Christianisme fait partie de la courte liste, ouf !
48 – Singapour : petit temple de l’étrangeté et de la démesure
Trop, c’est trop. Voilà la pensée qui ne quittera plus notre esprit durant tout notre séjour à Singapour. D’abord, trop de galères. En tout, il nous aura fallu une journée entière pour rejoindre Singapour depuis Kuala Lumpur, en Malaisie. Après avoir passé la frontière côté Malaisien (située au beau milieu d’un centre commercial) assez facilement, nous voilà bloqués de l’autre côté : impossible de rejoindre la frontière Singapourienne à pied.
47 – La Malaisie : pays aux multiples facettes
Les frontières asiatiques sont parfois étranges. On en trouve en pleine ville, ou encore au beau milieu des montagnes noyées dans le brouillard. La frontière entre la Thaïlande et la Malaisie ne déroge pas à cette règle, puisqu’elle se situe en plein milieu de la gare de Padang Besar, où le train de nuit dans lequel nous avons dormi en provenance de Bangkok nous dépose de bon matin.