Notre cas

Lorsque l’on décide de tout quitter pour partir à l’autre bout du monde, il y a un certain nombre de choses dont il faut se séparer. Son travail en fait partie.

Florine n’a pas connu ce problème. Pour les quelques mois qu’il restait avant le départ, elle a même cherché un petit boulot afin de compléter le budget de secours du voyage, ce qui l’a conduit à travailler en conditionnement pour une usine de production de dinde. La fin de son contrat d’intérim n’a donc posé aucun problème.

Pour Julien, les choses se sont avéré très différentes. Responsable qualité et informatique chez un grossiste en produits écologiques depuis décembre 2013, il a dû se mettre d’accord avec son patron afin de pouvoir rompre son CDI à l’amiable.

La demande de départ a été effectuée par Julien en septembre 2015, pensant qu’il pourrait partir rapidement, ce qui nous aurait permis de démarrer notre tour du monde dès le début de l’année 2016. Malheureusement, la démarche a été beaucoup plus compliquée que prévu. Son patron a finalement été d’accord pour le laisser partir et pour signer avec lui une rupture de contrat à l’amiable, mais à condition que cette rupture se fasse à la fin du mois de mars, le temps pour lui de trouver un remplaçant pour ce poste, et pour que Julien ait le temps de le former.

Finalement, il a pu quitter son travail le 31 mars 2016 afin de partir à l’aventure !

Qu’avons-nous fait au début de l’année 2016 ?

                Concernant les trois mois supplémentaires non prévus, ils nous ont permis de préparer plus précisément notre départ : par exemple en s’inscrivant à plus de brocantes pour vendre nos affaires, ou pour acheter le matériel nécessaire au tour du monde etc…

Mais cet imprévu nous a quand même posé un problème de taille. En effet, comme nous étions persuadés de pouvoir partir au début de l’année 2016, nous avions donné le préavis de notre maison que nous louions. En urgence, nous avons donc dû trouver un appartement dans une résidence hôtelière (un principe très pratique lorsque l’on ne sait pas trop combien de temps on va rester, puisque les contrats se font « à la carte », pouvant être rallongés à notre guise de quelques semaines ou quelques jours).

Et une fois le voyage terminé ?

Que nous réserve l’avenir ? Actuellement, aucun de nous ne le sait.  Va-t-on revenir à un travail dans un bureau ? La réponse nous apparaît très claire à l’heure actuelle : non. Peut-être allons-nous monter une entreprise ? Un restaurant ? Une boutique ? Occuper un emploi qui nous permette de nous déplacer de nouveau dans le monde ?

Nous comptons beaucoup sur le voyage pour nous orienter. Car nous savons que nous allons faire des rencontres qui nous ouvrirons peut-être les yeux sur ce que nous souhaitons réellement faire de nos vies professionnelles, l’avenir qui nous convient vraiment.

Il suffit juste d’attendre.

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